Quelques notes qui s’envolent dans la pénombre naissante, un verre a moitié vide sur le coin d’une table et a coté, une plume encore noircie de ces mots torturés qui recouvrent des feuillets épars …

En ce tombeau où nul mort ne repose, du moins, pas encore, ont aurait pu graver sur le linteau : ci-git «les espoirs et les rêves d’un être égaré en ce monde l’absurdité de cette réalité aura eu raison de lui …»

Fermer portes et fenêtres et fuir ce quotidien qui n’a de sens que celui de ne pas laisser le vide s’installer mais pour un temps, un refrain, oublier cette prison où ce côtoient des milliards d’être humains ? comment font-ils ?

Perdue dans mes éternelles réflexions que m’inspirent ce «monde» ?! , univers parallèle au mien avec lequel, au final, je n’ai que très peu de contact, juste le minimum requis pour éviter toute inquisition malvenue, je m’égare dans les méandres d’une nuit qui m’a toujours accompagnée, recueillie et qui est devenue mienne …

A l’écart du brouhaha engendré par ces velléités futiles dont semble friand la majorité du bétail gambadant joyeusement sur les vertes prairies de cette comédie nauséabonde qui nous entourent , sans doute de peur de voir leurs illusions s’effondrer si ils n’osaient qu’un instant ce regarder sans fards ... qu’elle déception ce serait !

je peu explorer un monde sans artifices , qui ne se dévoile que parcimonieusement mais tellement plus vrais , loin de tout parasites , où règne un silence apaisant …

Tellement de choses encore a en découvrir et quel temps perdu a avoir essayé de rentrer dans les standards de  l’élevage en batterie qui font de la plupart, des esclaves de cette société de cons-sots-mateurs !